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Comment optimiser un entrepôt logistique à moindre coût ? Leviers actionnables, stratégies performantes et tendances 2025-2026

Published on 7 November, 2025
Last Updated 7 November, 2025
18 min
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Percevez-vous votre entrepôt logistique comme un simple centre de coût ? Cet article démontre qu’il s’agit, au contraire, d’un véritable levier de performance et de compétitivité pour une PME ou une ETI, comme pour un grand groupe.

 

L'optimisation des entrepôts logistique est devenue incontournable. Tout en exigeant des pratiques durables, les clients attendent désormais une traçabilité en temps réel, un taux de service proche de 100 % et des livraisons rapides. La montée en puissance de l’e-commerce, l’omnicanal, la pénurie de main-d’œuvre et la pression sur les délais de livraison transforment profondément la gestion des plateformes de distribution. LA solution ? Elle s’appelle automatisation : l’IA (Intelligence artificielle) est capable de réduire les temps de prélèvement de 30 %, les ruptures de stock et les surstocks de 25 à 40 %. Et devinez quoi ? Cette approche automatisée n’est plus réservée aux grandes sociétés. Au contraire, pour rester compétitives, les petites et moyennes entreprises se doivent de l’adopter. L’enjeux ? Valoriser chaque mètre carré et chaque mètre cube : zones de stockage, rayonnages, préparation de commandes… Dans ce guide pratique, les experts supply chain de Shiptify vous expliquent comment optimiser votre entrepôt logistique dans l’optique de trouver le juste équilibre entre efficacité opérationnelle, maîtrise des coûts et responsabilité environnementale.

  1. 7 leviers opérationnels « classiques » de l’optimisation d’un entrepôt logistique : rappel des fondamentaux
  2. 5 Outils digitaux pour l’entrepôt 4.0
  3. Tableaux comparatifs : outils digitaux VS suivi manuel - Quels sont les gains ?
  4. Tendances majeures à anticiper pour 2025-2026
  5. Comment optimiser une plateforme logistique ? Étapes et conseils à suivre pour débuter dès aujourd’hui
  6. Comment Shiptify s’intègre dans cette feuille de route ?



7 leviers opérationnels « classiques » de l’optimisation d’un entrepôt logistique : rappel des fondamentaux

Avant toute sophistication ou automatisation, il est fondamental de s’assurer que les processus basiques fonctionnent parfaitement. Chez Shiptify, nous conseillons à nos clients de commencer par actionner des leviers simples, concrets et mesurable, pour deux raisons principales :

  • d’abord pour améliorer la performance globale sans engager de transformation lourde 
  • ensuite, pour détecter précisément les axes d’amélioration possibles avec l’automatisation


1. Analyse et cartographie des flux internes

Pour optimiser, il faut comprendre : cette étape est le socle de toute optimisation. Cartographier les mouvements internes au sein de la plateforme permet :

  • d’identifier les zones de congestion, les trajets inutiles et les doublons dans la constitution des équipes
  • de mettre en lumière les interaction entre les différentes fonctions logistiques : réception, stockage, préparation et expédition
  • de révéler les pertes de temps : attente de documents, déplacements croisés, recherche d’emplacements

⚠️ Attention ! Il est important de cartographier les flux à partir d’informations factuelles exactes : volumes traités, taux d’occupation, distances parcourues, etc.


⚙️ Outils utiles

  • Chronoanalyse / Spaghetti chart : représentation visuelle des déplacements réels dans l’entrepôt (papier, tablette ou Excel).
  • VSM (Value Stream Mapping) : cartographie des entrées et des sorties, physiques et d’informations, pour repérer les gaspillages.
  • Tableurs Excel ou Google Sheets : utiles pour agréger les temps, distances, fréquences, volumes.

2. Méthode ABC / XYZ pour le stockage et emplacement des articles

La méthode ABC consiste à classer les produits selon leur rotation, la méthode XYZ en fonction de leur régularité de consommation. L’objectif ? Adapter le stockage à la réalité des flux.

📌 Exemple : un produit AX (forte rotation et ponctuel) doit être placé au plus près des zones de préparation. Un article CZ (lent et irrégulier) se verra stocké au plus loin dans les rayonnages.

Bien que très simple, cette méthode est d’une efficacité redoutable. Elle réduit les distances parcourues, optimise l’espace disponible et améliore le taux de service pour des livraisons plus rapides et des clients plus satisfaits !


3. Réduction des déplacements

Vous le savez, chaque mètre parcouru par un opérateur est un coût caché. Afin de réduire les déplacements inutiles, il faut :

  • regrouper les types de commandes par zones 
  • organiser les tournées de picking de manière logique, en fonction des commandes fréquentes 
  • utiliser des systèmes de préparation par lots (batch picking) ou par vagues

 

Méthode

Définition

Avantages

Limites

Batch Picking

Traitement de plusieurs commandes en un seul déplacement dans l’entrepôt

Réduit les déplacements, gain de productivité immédiat, simplifie le travail des opérateurs

Risque d’erreurs si plusieurs commandes sont mélangées, nécessite un tri secondaire

Wave Picking

Regroupement des commandes par créneaux horaires ou zones à traiter simultanément

Optimise la coordination avec l’expédition, facilite le respect des délais, meilleure gestion des pics

Plus complexe à planifier, nécessite un suivi précis des créneaux et des zones

 

💡 Bon à savoir : nos clients observent une amélioration de 10 à 20 % de la productivité et une baisse significative de la fatigue des opérateurs après l’optimisation du picking. 


4. Choix et agencement du rayonnage, densification, hauteur, allées

L’agencement d’un entrepôt conditionne sa performance. D’abord, le tableau suivant vous aide à choisir le bon type de rayonnage :



Type de rayonnage

Quand l’utiliser ?

Points forts

Limites

Dynamique (flow racks)

Articles à forte rotation, picking rapide

Traitement très rapide, réduit les déplacements, FIFO automatique

Coût initial plus élevé, nécessite maintenance régulière

À palettes (palettier)

Stock volumineux ou charges lourdes

Robuste, grande capacité, adapté aux charges standard

Accès plus lent aux palettes individuelles, nécessite espace suffisant

Mobile / compact (drive-in, push-back)

Entrepôts avec contraintes d’espace, stockage dense

Optimisation maximale de la surface, économies de m²

Accès séquentiel, moins flexible pour produits variés

Modulaire / adaptable

Entrepôts polyvalents ou évolutifs

Flexible, facile à reconfigurer selon les besoins

Capacité limitée, nécessite planification pour haute densité

 

Le conseil Shiptify : il est parfois pertinent de varier les types de rayonnage selon les zones dans un même entrepôt, afin d’en tirer tous les avantages en évitant les inconvénients. Si vous utilisez la méthode ABC/XYZ, par exemple, placez les articles rapides et prévisibles dans des racks dynamiques proches des zones de préparation, et, plus loin, les produits lents et irréguliers dans des palettiers ou des rayonnages modulaires.

 

Tâchez aussi d’exploiter la hauteur disponible et la largeur des allées tout en rationalisant le sens de la circulation. Sans investissement supplémentaire, un bon agencement réduit les ruptures de flux, maximise la capacité de stockage et limite les congestions de chariots.


5. Qualité du matériel, sécurité, ergonomie, 5S & lean intralogistique

La démarche 5S, en français trier, ranger, nettoyer, standardiser, améliorer, est un pilier du lean intralogistique, une culture anti-gaspillage qui se base sur l'ordre, la réactivité et la responsabilité. Dans cette optique, il est important d’opter pour des équipements ergonomiques, sûrs et fiables : transpalettes électriques, postes à hauteur réglable, système d’assistance au levage, etc. Cela améliore la productivité et limite les accidents de travail.


6. Gestion des ruptures, anticipation et déclenchement des réapprovisionnements

Peur des imprévus ? L’anticipation est votre meilleure alliée. Elle vous permet de détecter les signaux faibles pour éviter les ruptures : ventes anormales, retards fournisseurs, saisonnalité, etc.. La maîtrise du stock doit donc s’appuyer sur des KPI, indicateurs clés de performance, des seuils d’alerte et des déclenchement de réapprovisionnement plus ou moins automatique.

Le conseil Shiptify : il est important de prévoir des solutions de secours. Par exemple, ne faites pas reposer toute votre activité sur un seul fournisseur ou un seul transporteur. Ayez un portefeuille partenaires larges (mais pas trop), histoire de pouvoir retomber sur vos pâtes en cas de problème !


7. Réduction des erreurs, assurance qualité et traçabilité

Dans certaines structures, les erreurs de préparations de commande peuvent représenter jusqu’à 1 % des expéditions, un chiffre significatif à grande échelle. Surtout, un client qui reçoit une mauvaise commande est un client insatisfait qui laissera probablement un avis défavorable.

Le double contrôle, à l'aide de codes-barres ou de terminaux de radiofréquence (RFID), réduit les erreurs de plus de la moitié. De même, la traçabilité, avec les mêmes technologies, permet de remonter rapidement à la cause de l’incident et à être réactif dans la résolution des litiges.


5 Outils digitaux pour l’entrepôt 4.0

L’entrepôt 4.0 combine digitalisation, automatisation et IA pour activer les leviers classiques de la meilleure manière possible. En effet, l’idée est de respecter religieusement les principes et méthodes logistiques expliquées ci-dessus, grâce aux outils développés.

1. Le lien entrepôt-quai-transport

Chez Shiptify, nous avons développé une nouvelle manière de piloter la logistique. Par voie routière, maritime, fluviale ou aérienne, nous vous garantissons une maîtrise totale de toutes vos opérations de transports, qu’elles soient uni ou multi-modales, grâce à un ensemble d’outils complémentaires, innovants et interconnectés.

Outil de gestion d’entrepôt

Un WMS (Warehouse Management System) est un logiciel de gestion des opérations internes à une plateforme ou à un hub logistique. Il a pour missions :

 

Les WMS que nous recommandons :

⚠️ Attention ! Vous êtes une PME ? Privilégiez un WMS modulaire cloud/SaaS.

Tachez aussi de vérifier que le logiciel dispose d’une API ou d’un module d’intégration pour le connecter à un mode de gestion transport/quai tel que Shiptidock.

C’est d’ailleurs la raison d’être du partenariat Reflex-Shiptify.

Enfin, assurez-vous que le logiciel répond réellement à vos besoins métier, car il est inutile de choisir un outil uniquement en fonction de la taille de l’entreprise.

Exécution au sein d’un entrepôt

Entre le WMS et les équipements automatisés, à l’image des IoT (expliqués ci-dessous), des robots logistiques et des convoyeurs, c’est le WES (Warehouse Execution System) qui fait le lien. Ordonnancement des flux, attribution rationnelles des tâches aux opérateurs et aux machines, suivi des performances et ajustement en conséquence… il coordonne les tâches en temps réel dans le but de maximiser la productivité et la fluidité des flux physiques au sein d’une plateforme de stockage.

Système de gestion des transports

Si le WMS et le WES gèrent les opérations à l’intérieur des entrepôts, à partir du quai de chargement, c’est le TMS (Transport Management System) qui prend le relai pour organiser l’ensemble des opérations de livraison :

 

  • planification des tournées en veillant à l’optimisation des itinéraires 
  • gestion des remplissages des véhicules pour éviter le transport à vide polluant et peu économique 
  • suivi des transporteurs 
  • maîtrise des coûts et réduction des délais 
  • communication entre clients, fournisseurs et prestataire logistique

 

En bref, le TMS a un seul objectif : que les marchandises quittent l’entrepôt et arrivent à destination en bon état, au bon endroit, à temps, de manière économique et écologique.

Quel lien avec Shiptidock ?

Là où le WMS gère les stocks, le WES les flux internes et le TMS les transports, Shiptidock organise les rendez-vous quai‑transport. Nous avons fait de cet outil puissant le « Doctolib de l’entrepôt ». Pensé pour simplifier la gestion des quais, rapide à implémenter et d’une utilisation intuitive, il améliore la coordination entre transporteurs et gestionnaires de plateformes logistique. Parmi ses avantages :

    • Gain de temps : dites adieux aux aller-retours interminables par mail ou par téléphone !
  • Communication fluide : les protocoles et informations particulières sont partagés à tous les utilisateurs.
  • Entrées sécurisées : suivi précis des sorties et entrées au niveau du poste de garde.
  • Vision global claire de l’activité : grâce à un affichage intuitif type SNCF, à un calendrier interactif et à une affectation automatisée des transporteurs aux portes de quai.
  • Pilotage efficace : tableau de bord des KPI (indicateurs clés de performance) exportable, contrôle des flux par zone, par site ou par transporteur.

 

En définitif, Shiptify réduit les temps d’attente, lisse la charge de travail, améliore la qualité du travail et la relation avec les fournisseurs.

 

2. Internet des Objets (IoT), capteurs, RFID, traçabilité temps réel

L’IoT est le système nerveux d’un centre logistique. Que ce soit à travers des capteurs RFID, des codes-barres ou des dispositifs connectés, l’idée est :

  • de suivre en temps réel les palettes, chariots et bacs 
  • d’assurer une maintenance prédictive, avec des alertes avant panne des équipements critiques 
  • de sécuriser l’environnement avec un contrôle intelligent de la température, de l’humidité, de la luminosité, des accès, etc

 

Ainsi, la traçabilité approche de la perfection ! Cela offre une précision pointue et implique l’inscription de chaque action dans la stratégie globale de l’entreprise. 

 

3. Intelligence artificielle et analytique prédictive (placement dynamique, prévision de la demande)

Allons encore plus loin avec l’IA pour atteindre la perfection ! Ces outils avancés transforment les informations collectées par l’IoT et les logiciels d’exploitation en décisions intelligentes.

Afin de prédire les commandes futures l'IA analyse l’historique des ventes, les modèles saisonniers, les tendances de marché ,et les facteurs externes. L’objectif ? Favoriser la prise de décision éclairée pour équilibrer les niveaux de stock. Les résultats sont bluffants : les entrepôts dotés d’un système de gestion piloté par l’IA réduisent les situations de ruptures et de surstockage de 25 à 40 % !

Mais ce n’est pas tout. L’IA est aussi capable de :

  • placement dynamique en suivant la méthode ABC/XYZ, ce qui réduit le temps des préparation de commandes jusqu’à 30 % ;
  • organisation optimisée des trajets en guidant les chauffeurs en temps réel pour suivre le chemin le plus court et le plus rapide ;
  • contrôle de qualité automatisé, grâce à l’inspection par vision artificielle pour viser le zéro défaut !

4. Robotique, AMR/AGV : l’intralogistique 4.0

L’intralogistique 4.0 intègre les technologies avancées comme l’IA dans les processus internes d’une plateforme. Parmi les robots que l’on peut trouver dans un entrepôt en 2025 :

 

Technologie

Définition

Cas d’usage

Points forts

Limites

AGV (Automatic Guided Vehicle)

Véhicules sans conducteur suivant un trajet fixe prédéfini (bandes magnétiques, rails, QR codes).

Flux stables et répétitifs (transport de palettes entre zones fixes, par exemple).

Fiabilité, sécurité, faible maintenance, bon ROI sur grands volumes.

Manque de flexibilité, besoin d’infrastructures dédiées.

AMR (Autonomous Mobile Robot)

Robots autonomes capables de se repérer et d’adapter leur itinéraire en temps réel grâce à la cartographie et aux capteurs.

Flux variables ou évolutifs (traitements de commandes, réassort, tri dynamique).

Grande flexibilité, déploiement rapide, collaboration aisée avec humains.

Investissement plus élevé, dépendance à la connectivité et au logiciel.

Cobots (Collaborative Robots)

Robots conçus pour travailler aux côtés des opérateurs humains, partageant le même espace de travail.

Tâches répétitives ou pénibles, nécessitant la dextérité ou la décision humaine.

Réduction de la pénibilité, précision accrue, adaptation rapide.

Moins rapides que les robots industriels, nécessitent supervision humaine.

 

Le conseil Shiptify : nous recommandons les AGV pour les entrepôts très standardisés, les AMR dans les hubs logistiques, environnements évolutifs ou multi-références et les cobots pour les PME qui souhaitent automatiser leurs processus, sans les déshumaniser.


 

5. Jumeau numérique : une réplique virtuelle pour tester, simuler et optimiser l’entrepôt

Imaginez un entrepôt où vous pouvez tester de nouveaux processus ou simuler des scénarios, vous tromper mille fois pour finir par trouver la solution idéale, sans aucune conséquence sur votre activité réelle.

 

Cela est possible grâce au jumeau numérique, la réplique virtuelle en temps réel de l’entrepôt physique. Il reproduit fidèlement chaque zone, équipement, flux et ressource. Sur la base de la synchronisation avec les informations issues des capteurs, du WMS ou du TMS, votre laboratoire digital peut :

  • tester différents aménagements lors de la configuration d’un nouvel équipement (racks, convoyeur, etc.) avant installation et modification de la zone de stockage ;
  • simuler des scénarios de pics de commandes, de changements de flux ou d’adaptation saisonnière pour visualiser les goulots d’étranglement et définir la configuration la plus performante ;
  • analyser les KPI issus du système d’exploitation, en continu (taux de service, temps de traitement d’une commande avant envoi, etc.), afin de concevoir des ajustement, les les tester virtuellement, avant de les appliquer sur le terrain.


Tableaux comparatifs : outils digitaux VS suivi manuel - Quels sont les gains ?

 

Critère

Processus manuel

Outil digital (ex. Shiptidock)

Gains typiques

Prise de RDV

Appels et emails multiples

URL unique, partage simple

Temps gagné jusqu’à 50 %

Traçabilité

Papier ou tableur

Données en temps réel, export KPI

Fiabilité et visibilité améliorées

Gestion des flux

Réactive, mais sujette aux erreurs

Prévision et optimisation en temps réel

Réduction des retards et embouteillages

Communication

Multiple, désordonnée

Centralisée

Satisfaction transporteurs/fournisseurs



Tendances majeures à anticiper pour 2025-2026

La supply chain continue son accélération. En 2025-2026, on ne parle plus de rigueur opérationnelle, celle-ci étant un pilier fondamental d’une chaîne d’approvisionnement performante, mais de synergie entre automatisation, durabilité et résilience face aux changements. Chez Shiptify, nous observons 5 évolutions qu’il faut surveiller de près :

 

  1. L’automatisation devient un levier stratégique face à la pénurie de main-d’œuvre et à la complexité des flux omnicanaux : 63 % des entreprises ayant répondu à cette étude d’Exotec affirment prévoir automatiser leurs entrepôts d’ici 2 à 3 ans.

  2. La durabilité est désormais un impératif : la supply chain verte est une priorité pour 7 entreprises sur 10, selon Procadres International.

  3. Les micro-hubs logistiques, avec des pickings robotisés et une gestion en temps réel, continuent à fleurir au plus près des zones urbaines, afin de réduire les délais de livraison et les coûts du dernier kilomètre.

  4. Les jumeaux numériques s’imposent comme la nouvelle boussole des responsables logistiques. Grâce à la modélisation 3D et à la synchronisation des données, il est possible de tester un nouvel agencement, de mesurer le ROI d’une machine ou de prévoir l’impact d’un pic saisonnier.

  5. Un objectif de résilience plus fort que jamais, car entre crises sanitairfes, pénuries de matières premières et tensions géo-politiques, les aléas s’enchaînent, poussant les entrepôts à adopter des modèles de planification dynamiques et flexibles.

Grâce à une veille stratégique et technologique constante, Shiptify garantit une chaîne logistique fiable et efficace. L’interconnexion entre TMS, Shiptidock et systèmes internes alimente ce modèle virtuel pour une vision globale quai-transport-entrepôt.

 

🎯 Objectif : une prise de décision plus rapide et mieux informée, basée sur des chiffres collectés en temps réel plutôt que sur des hypothèses. Prêt à surfer sur la vague de l’efficience logistique ? Suivez le guide ci-dessous.


Comment optimiser une plateforme logistique ? Étapes et conseils à suivre pour débuter dès aujourd’hui

Optimiser un entrepôt repose en premier lieu sur un processus méthodique, lui-même fondé sur une connaissance des flux logistiques. En deuxième lieu, il est incontournable d’assurer une exploitation rigoureuse des KPI et une amélioration continue. Pour ce faire, voici la démarche à suivre par étape.

 

1. Diagnostic de la performance actuelle

Avant tout changement, il est essentiel d’évaluer la performance réelle de la plateforme.

Ce diagnostic repose sur trois volets :

  1. Cartographie des mouvements physiques et d’information : réception, stockage, préparation, expédition.
  2. Analyser les indicateurs clés : taux de service, rotation des stocks, productivité, taux d’erreur, etc.
  3. Identifier les zones de congestion ou de perte de temps, souvent liées à une mauvaise organisation ou à des déplacements inutiles.


2. Standardisation des processus

Une plateforme performante repose sur des procédures claires, reproductibles et mesurables. Avant d’intégrer des outils numériques, il faut :

  1. documenter les processus existants
  2. former les équipes pour garantir l’application homogène des bonnes pratiques
  3. mettre en place des indicateurs simples pour suivre la fiabilité ; erreurs, délais de traitement, conformité expédition

L’idée en fait est de stabiliser la base avant d’envisager toute robotisation.


3. Digitalisation au vue d’un pilotage en temps réel

Grâce à la digitalisation, vous pouvez transformer votre gestion logistique en un pilotage data-driven. Trois briques essentielles : le WMS, le TMS et le WES. Ainsi, le responsable logistique obtient une visibilité complète sur les opérations. Il peut dès lors ajuster les priorités en fonction des volumes et des délais.

💡 Bon à savoir : la plateforme Shiptify centralise les flux transport et quais dans l’optique d’une coordination fluide entre l’entrepôt et les livraisons.


4. Automatisation de la structure

Attention ! L’automatisation n’est pas une fin en soi, mais une réponse adaptée au besoin. De ce fait, il faut adapter la stratégie aux besoins de l’activité (voir le comparatif des outils plus haut dans cet article).

De même, avant d’investir, il est recommandé de simuler les impacts via un jumeau numérique, afin de mesurer le retour sur investissement potentiel.


5. Exploiter les données pour une amélioration continue

Une plateforme performante apprend de son propre fonctionnement. Les informations collectées (temps de cycle, productivité, taux de réclamations, consommation énergétique) servent à :

  • mesurer la fiabilité des prévisions et des simulations : écarts entre théorie et réalité 
  • identifier les causes racines des anomalies
  • ajuster les protocoles en continu pour tendre vers l’excellence opérationnelle

 

Des outils analytiques ou de Business Intelligence associés au WMS/TMS sont capables de transformer ces données en tableaux de bord décisionnels.


6. Impliquer les équipes et piloter le changement

L’optimisation logistique étant une transformation humaine, les opérateurs doivent être impliqués dès le diagnostic et formés aux nouveaux outils. Instaurer une culture de la performance partagée favorise l’adhésion et limite les résistances au changement.

Le conseil Shiptify : nommez un référent opérationnel par zone (réception, préparation, expédition). Ainsi, vous facilitez la communication et la remontée des informations sur le terrain.


7. Prioriser les actions à forte valeur ajoutée

À moins que vous n’ayez un budget illimité, tout ne peut pas être optimisé en même temps.

Les priorités doivent se concentrer sur les actions :

  • à retour rapide (réorganisation de zones, réduction des déplacements, fiabilisation) ;
  • à impact durable (digitalisation, automatisation ciblée, formation continue).

 

Un plan d’action progressif, avec indicateurs de performance clairs, assure des résultats mesurables à chaque étape.


Comment Shiptify s’intègre dans cette feuille de route ?

Shiptify ne remplace pas vos outils existants (ERP, WMS, CRM, etc.), mais les complète.

Notre force ? Connecter l’entrepôt au transport avec une vision unifiée et en temps réel de toute la chaîne d’exécution logistique.

Alors que le WMS gère les stocks et que le WES orchestre les tâches internes, le TMS Shiptify agit comme le chef d’orchestre du transport et des quais :

  • suivi en temps réel des expéditions, de la réception de la commande jusqu’au dernier kilomètre 
  • planification dynamique des quais pour éviter les congestions et maximiser la productivité 
  • collaboration fluide entre entrepôt, transporteurs et clients via une plateforme unique

📌 Exemple : un chargeur peut visualiser l’avancement de chaque commande, anticiper les retards transporteurs, ajuster les créneaux de chargement, puis réinjecter ces données dans ses tableaux de bord de performance.

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