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Pré‑acheminement : tout savoir pour optimiser vos flux logistiques amont en 2025

Published on 24 November, 2025
Last Updated 24 November, 2025
15 min
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La logistique coûte désormais très cher. En France, les coûts du personnel de conduite ont augmenté de 7,5 % en 2024, selon le bilan établi par le CNR. À l’échelle européenne, les coûts d’exploitation des entreprises de transport routier ont grimpé de 15 % par rapport à 2023. En parallèle, le prix du diesel a enregistré une hausse de 4,8 % au premier trimestre 2025. Ajoutez à cela la volatilité des tarifs spot, les contraintes réglementaires et la pénurie des conducteurs pour finir de mettre sous pression les responsables supply chain. Pour faire face à ces enjeux, nombreux d’entre eux s'intéressent à l’amont de la chaîne d’approvisionnement. Cette étape passe alors d’un simple maillon technique à un véritable levier de performance logistique.

Quelle est cette phase amont ? Pourquoi est-elle fondamentale pour la supply chain en 2025 ? Quels sont ses principaux défis et comment y faire face ? Shiptify répond à toutes vos questions sur le pré-acheminement.

 

  1. Qu’est‑ce que le pré‑acheminement ?
  2. Les enjeux et défis du pré‑acheminement en 2025
  3. Comment mettre en œuvre un pré‑acheminement optimisé ?
  4. Comment s’articule le pré‑acheminement avec les autres maillons de la chaîne logistique ?
  5. Quel est l'impact des INCOTERMS sur le pré (et post) acheminement ?
  6. Pourquoi choisir les solutions Shiptify pour optimiser votre pré‑acheminement ?



Qu’est‑ce que le pré‑acheminement ?

Le pré-acheminement désigne le transport de marchandises depuis le fournisseur (usine, entrepôt, fabricant ou producteur) jusqu’à un centre logistique, un hub ou un terminal intermodal, avant leur transfert sur un mode de transport principal.

Ce maillon essentiel de la chaîne logistique vise à collecter, à trier et à consolider des envois avant leur chargement sur le véhicule de transport le plus important.

Le concept du pré-acheminement est particulièrement utilisé dans le transport combiné : rail et route par exemple. On le voit également dans le groupage où les marchandises de multiples expéditeurs sont rassemblées en amont.

 

Pré-acheminement VS. post-acheminement : quelle est la différence ?

Il faut distinguer le pré-acheminement des autres segments de la chaîne logistique :

Segment logistique

Description

Pré-acheminement

Transport de l’expéditeur vers un hub ou un terminal, collecte et consolidation.

Trajet principal

Transport longue distance (ferroviaire, maritime, aérien ou routier) entre hubs logistiques.

Post-acheminement

Livraison des marchandises depuis le second terminal ou hub jusqu’au destinataire final.

 

Le trajet principal ne démarre qu’une fois les envois collectés et consolidés après le préacheminement. Le post-acheminement arrive en deuxième temps. Il s’agit du dernier maillon de la chaîne, dit livraison finale ou dernier kilomètre, depuis le centre logistique (arrivée du transport principal) jusqu’au destinataire final.

 

L’importance stratégique du pré-acheminement pour le transport et la supply chain

Cette étape joue plusieurs rôles stratégiques :

    1. Collecte et consolidation : rassembler des envois provenant de différents expéditeurs, afin de mutualiser les volumes (groupage), de maximiser le taux de remplissage des véhicules et de réduire le nombre de trajets à vide ;
  • Réduction des coûts logistiques : cette étape permet de répartir les frais de transport entre plusieurs expéditeurs ;
  • Gain en fiabilité : une collecte bien organisée, via des tournées optimisées, garantit des enlèvements réguliers respectant les fenêtres temporelle ;
  • Minimisation des risques de retard ou de surcharge, car la planification du trajet principal et du post-acheminement devient plus précise ;
  • Amélioration de la qualité de service : les marchandises transitant par des plateformes, bénéficient de plusieurs points de contrôle, de tri et de suivi ;
  • Meilleure traçabilité : les données collectées lors du picking, du scanning et de la prise en charge alimentent les systèmes d’information et renforcent la visibilité des flux amont, ce qui contribue au pilotage par indicateurs ;
  • Supply chain verte : limiter les trajets vides, c’est réduire l’impact carbone du transport. De plus, le pré-acheminement (souvent routier) massifie les flux vers des terminaux maritimes ou ferroviaires moins polluants en proportion.



Les enjeux et défis du pré‑acheminement en 2025

Avant d’actionner ce levier puissant, il est fondamental de prendre en compte ses enjeux et défis. Faute de quoi, le ROI (retour sur investissement) risque d’être moins intéressant.

 

Coûts et optimisation

Avec le dernier kilomètre, le pré-acheminement, dit aussi premier kilomètre, est l’une des phases les plus coûteuses du transport.

Les camions effectuent jusqu’à 30-40 % de kilomètres à vide dans certains trafics routiers, ce qui représente une part importante du coût logistique, selon des études de l’OCDE/ITF.

 

Ce poste pèse donc directement sur les marges, notamment lorsque les camions réalisent des retours sans chargement ou des collectes fragmentées.

Ainsi, les défis principaux en 2025 sont :

  • réduction des trajets à vide grâce au groupage et à la mutualisation ;
  • amélioration des taux de remplissage des véhicules ;
  • organisation de collectes multi-points en optimisant les itinéraires pour limiter les kilomètres superflus.

Le saviez-vous ? Le load pooling (mutualisation des chargements) peut réduire les kilomètres parcourus d’environ 30 % et abaisser les coûts et délais de livraison d’environ 25 % dans des zones denses, selon le Transport Outlook 2023 de l’ITF/OCDE.

 

Qualité de service et respect des délais

En cas de retard, de créneaux non-tenus ou d'erreurs de collecte, le pré-acheminement pénalise le reste du processus logistique. En ce sens, il y a plusieurs enjeux :

  • Les collectes en time window : ce sont des créneaux (fenêtres temporelles) stricts que les entrepôts imposent aux expéditeurs.
  • Le respect des rendez-vous logistiques pour éviter l'engorgement à quai (c’est pour répondre à cette problématique que nous avons développé le Doctolib de l'entrepôt !).
  • La fiabilisation des flux amont grâce au suivi en temps réel des tournées.
  • La réduction des imprévus via l’anticipation des volumes et la visibilité stock-transport.

 

Durabilité, intermodalité et digitalisation

En 2025, les entreprises visent à réduire l’impact environnemental de la chaîne d’approvisionnement à travers l’intermodalité.

Le transport routier émet près de 7 à 9 fois plus de CO₂ par tonne-kilomètre que le fret ferroviaire, selon les données ADEME / AFT.

 

Les tendances fortes qui ressortent sont les suivantes :

 

  • planifier des tournées plus courtes et plus denses grâce à la data et à la BI (Business Intelligence) ;
  • automatiser les tournées via des TMS intégrant l’IA ou des moteurs d’optimisation.

 

Coordination entre acteurs et chaîne multi‑maillons

Le pré-acheminement repose sur une coopération efficace entre les différents acteurs : chargeurs, transporteurs, plateformes logistiques, transitaires et hubs. Une mauvaise synchronisation crée des files d'attente, des retards et des surcoûts. Ainsi, il devient essentiel de :

  • partager des informations fiables (délais estimés, imprévus, etc.) en temps réel entre tous les maillons ;
  • bien coordonner les opérations à chaque étape ;
  • faciliter le transbordement, c’est-à-dire favoriser un passage fluide entre deux opérateurs ;
  • améliorer la planification et les prévisions avec des plateformes collaboratives comme Shopify ;
  • standardiser les données pour parler le même langage et éviter les erreurs d’interprétation.



Comment mettre en œuvre un pré‑acheminement optimisé ?

Plus concrètement, mettre en œuvre un pré-acheminement optimisé passe par une méthodologie précise. Voici donc un guide pratique à suivre !

Étapes clés pour définir votre périmètre

Les travaux de l’OCDE sur l’optimisation du transport amont insistent sur l’importance de cette phase de cadrage où il s’agit cartographier précisément les flux amont :

  • Identifier les postes logistiques : points de collecte (site fournisseur, usines, entrepôts secondaires, etc.), les centres logistiques (plateforme cross-docking, hub régional, terminal ferroviaire), les volumes et types d’emballages (palettes, colis, vrac) ainsi que les fréquences et la variabilité (hebdomadaire, saisonnalité, pics).
  • Cartographier les flux existants : itinéraires actuels, distances et durées de trajet, visualisation des tournées et du taux de remplissage moyen, puis identification des trajets à vide, doublons, ruptures de charge inutiles.
  • Délimiter le périmètre d’optimisation : segmenter par zones géographiques, prioriser les flux à fort volume ou faible performance et définir un scénario cible, par exemple +15 % de taux de remplissage.

 

Indicateurs et KPI à suivre

Toute amélioration de performance supply chain passe obligatoirement par un pilotage avec des KPI structurants. En pré-acheminement, les indicateurs à suivre sont les suivants :

  • Taux de chargement des camions : l’objectif est de 80 % ou plus dans la majorité des secteurs.
  • Nombre de trajets à vide, idéalement inférieur à 25 %.
  • Délai des collectes : se mesure en termes de fiabilité et de respect des créneaux.
  • Coût de transport par palette ou par tonne transportée.

 

Technologies et outils utiles

La digitalisation logistique est indispensable pour optimiser le premier kilomètre de la chaîne d’approvisionnement. Cela passe par le choix d’un TMS amont adapté, servant à planifier les tournées, allouer les ressources et à assurer un suivi en temps réel. Pour ce faire, le logiciel utilise :

  • des modules d’optimisation spécialisés basé sur des algorithmes, sur des IA et du géocodage ;
  • des méthodes de valorisation des capacités transport (chargement optimal, consolidation) ;
  • le tracking en temps réel grâce à des IoT, la télématique et l’ETA dynamique.

Chez Shiptify, nous avons développé un TMS multi-transporteurs, un outil collaboratif qui permet une gestion centralisée des tournées, une visibilité en temps réel et des KPI qui se mettent à jour automatiquement. En parallèle, l’outil ShiptiDock gère la prise de rendez-vous quai afin de réduire les attentes et de fluidifier les enlèvements.

 

Bonnes pratiques spécifiques transport/logistique

L’ADEME et France Supply Chain, s’inspirant notamment du lean transport, recommandent :

  • l’optimisation des tournées (zones homogènes, réduction des distances, suppression des doublons) ;
  • l’usage d’un time windows précis, réaliste, adapté aux fournisseurs comme aux destinataires ;
  • l’amélioration continue (Kaizen transport), notamment à travers une remise en question mensuelle des tournées et l’analyse des écarts entre les prévisions et les performances réelles ;
  • la réalisation d’un benchmark régulier du réseau des transporteurs pour comparer les coûts, la fiabilité, les émissions carbone et les taux de service.

 

Les erreurs fréquentes à éviter

Avant le déploiement de Shiptify au sein des entreprises que nous accompagnons, nous constatons fréquemment les mauvaises pratiques suivantes :

  • planification d’une collecte sans tenir compte des volumes réels, ce qui implique des camions surchargés ou à l’inverse, des colis qui ne peuvent pas être pris en charge ;
  • absence de visibilité en amont qui induit des retards au hub et des surcoûts post-acheminement ;
  • données incomplètes ou non-structurées qui entravent l’optimisation ;
  • faible synchronisation entre transporteurs et entrepôt générant des congestions au niveau des quais de chargement et des pénalités.

Découvrez comment MLT Groupe a gagné en réactivité grâce au TMS de Shiptify :

Comment MLT a mis en place le logiciel TMS (transport management system) de Shiptify ?



Comment s’articule le pré‑acheminement avec les autres maillons de la chaîne logistique ?

Vous l’aurez compris, le pré-acheminement n’est pas un bloc isolé. Il s’insère dans un enchaînement opérationnel :

  1. collecte (pré-acheminement) ou enlèvements auprès des expéditeurs ;
  2. consolidation dans une plateforme ou un hub ;
  3. chargement dans le transport principal ;
  4. arrivée au niveau de la plateforme régionale ou locale ;
  5. livraison finale qui peut se faire en cyclo-logistique ou en véhicules utilitaires.
     

Impacts croisés d’un pré‑acheminement inefficace

L’efficacité de chaque étape dépendant de la précédente, les flux amont méritent une vision de bout en bout pour une anticipation juste et une planification réaliste. Faute de quoi, des effets dominos immédiats se produisent :

  • retards en cascade ;
  • surcharge et congestion devant les quais ;
  • coûts supplémentaires à cause des imprévus ;
  • baisse du taux de service.

 

Vision end‑to‑end et pilotage global flux

Il est primordial de voir l’amont comme une partie intégrante de la chaîne logistique et non comme simple collecte. L’approche end-to-end permet de :

  • synchroniser tous les flux, du premier au dernier kilomètre ;
  • aligner les capacités avec les besoins pour éviter toute rupture ou engorgement ;
  • améliorer les prévisions grâce à un tableau de bord commun et actualisé en permanence ;
  • réduire les coûts ;
  • augmenter la qualité du service global.

 

Quel est l'impact des INCOTERMS sur le pré (et post) acheminement ?

Les INCOTERMS déterminent l’acteur responsable de chaque étape du transport de marchandise : pré-acheminement, transport principal et post-acheminement. Selon la règle choisie, la responsabilité du camion, du port de départ, du stockage, du chargement et déchargement des conteneurs ou des services portuaires change de l’exportateur (ou vendeur) à l’importateur (ou acheteur).

Le tableau suivant récapitule ces responsabilité en fonction du type d’INCOTERM : 

 

INCOTERM

Pré-acheminement (pays de départ)

Transport principal (international)

Post-acheminement (pays d’arrivée)

Spécificités

EXW – Ex Works

Acheteur (ramassage, camion, export)

Acheteur

Acheteur

L’acheteur gère tout : collecte, formalités export, services portuaires, chargement conteneur.

FCA – Free Carrier

Vendeur jusqu’au point convenu, puis Acheteur

Acheteur

Acheteur

Le vendeur livre la marchandise chargée sur le camion. L’acheteur organise ensuite le transport jusqu’au port et l’international.

FOB – Free On Board

Vendeur (pré-acheminement jusqu’au port et chargement navire)

Acheteur

Acheteur

Le vendeur couvre tout le pré-acheminement et la mise à bord. Très utilisé pour les conteneurs (même si la pratique portuaire peut différer).

CFR – Cost & Freight

Vendeur

Vendeur

Acheteur

Le vendeur paye le transport maritime mais l’acheteur garde le risque dès le port de départ. Post-acheminement 100 % acheteur.

CIF – Cost, Insurance & Freight

Vendeur

Vendeur

Acheteur

Comme le CFR, sauf que l’assurance est comprise. Le post-acheminement (camion, douanes, stockage) reste à l’acheteur.

CPT / CIP

Vendeur

Vendeur

Acheteur

Appliqué hors maritime. Le vendeur pilote l’acheminement international ; l’acheteur gère l’aval dans son pays.

DAP – Delivered At Place

Vendeur

Vendeur

Vendeur jusqu’au lieu convenu

Le vendeur gère presque tout, y compris le camion d’arrivée. L’acheteur ne gère que l’import.

DDP – Delivered Duty Paid

Vendeur

Vendeur

Vendeur

Le vendeur prend absolument tout en charge : pre-acheminement, ports, international, post-acheminement, douane import, livraison finale.



Pourquoi choisir les solutions Shiptify pour optimiser votre pré‑acheminement ?

Les solutions Shiptify sont conçues par des spécialistes de la supply chain pour optimiser le transport de bout en bout. Elles vous offrent une vision 360° sur votre chaîne d’approvisionnement

 

Notre TMS pour piloter votre transport amont

Le TMS Shiptify centralise l’ensemble de vos données transporteurs dans une interface unique, ce qui facilite la communication avec vos partenaires. Vous obtenez alors une visibilité en temps réel de vos enlèvements et expéditions ainsi que la possibilité de suivre les tournées, d’anticiper les aléas et de réagir très rapidement en cas d’imprévu, comme en témoigne le responsable Flux Internationaux et Conformité au sein du groupe PCM dans cette vidéo :

Comment PCM a révolutionné la gestion de ses flux grâce au TMS chargeur Shiptify ?

Grâce à des modules de planification et d’optimisation (simulation des tournées, consolidation des ordres), Shiptify calcule les meilleurs trajets, favorise la mutualisation des volumes et évite le transport à vide. Le logiciel génère automatiquement les documents de transport (lettre de voiture, justificatifs douaniers, etc.) selon un paramétrage personnalisé.

Notre TMS propose un suivi des KPI et un reporting des coûts, des performances transport et des indicateurs de qualité. Cette centralisation des données vous offre la possibilité de piloter vos opérations de façon proactive. 

En lien avec vos systèmes existants, le logiciel peut s’intégrer à vos ERP ou WMS, ce qui garantit la cohérence des données et la fluidité entre vos systèmes internes et vos transporteurs.

 

Shiptidock : notre solution de RDV quai pour fluidifier les flux en entrepôts

ShiptiDock est un système de rendez-vous dédié aux quais. Il permet aux transporteurs de prendre rendez-vous en ligne pour charger ou décharger, sans passer par des échanges manuels (mail, téléphone).

Avec la planification collaborative, les équipes en entrepôt ont une vision calendaire dynamique des arrivées et départs camions pour répartir la charge de travail et éviter les pics d’activité. De plus, l’outil offre un suivi temps réel des arrivées et des départs, avec une traçabilité des entrées/sorties des chauffeurs pour limiter les attentes, les blocages ou les congestions aux quais.

D’autre part, ShiptiDock fournit des données clés : taux de respect des créneaux, temps de présence, retards, etc. Ces indicateurs alimentent des tableaux de bord pour piloter l’amélioration continue de la performance quai.  Le module est conçu pour être simple à déployer : quelques dizaines de minutes suffisent pour configurer le lien RDV et le mettre à disposition des transporteurs.

Enfin, l’intégration entre le TMS Shiptify et ShiptiDock crée une suite logistique unifiée : la planification du transport couplée à une synchronisation des quais garantit plus de fluidité, moins de friction et une meilleure performance globale.

Quelle que soit la taille ou le secteur de votre entreprise, vous pouvez en profiter. Demandez une démonstration gratuite pour voir comment Shiptify peut vous aider à maîtriser votre supply chain.

FAQ Les questions fréquentes
Qui est concerné par l’optimisation du pré-acheminement ?

Le pré-acheminement concerne toutes les structures impliquées dans les flux amont, c’est-à-dire :

  • les industriels et commerçants qui collectent des matières premières ou des marchandises auprès de plusieurs fournisseurs ;
  • les distributeurs et retailers qui approvisionnent leurs plateformes régionales ;
  • les prestataires logistiques et transporteurs qui réalisent des tournées de collecte pour différents clients.
Combien de temps pour voir des résultats après l’optimisation du premier kilomètre ?

Les premiers bénéfices opérationnels se voient assez rapidement. En 4 à 8 semaines, le nombre de trajets à vide baisse, les quais sont moins engrangés, les temps d'attente se réduisent et le taux de remplissage s’améliore. En revanche, les résultats structurels sont plus longs à venir. Pour constater une réduction durable des coûts ou la fluidité inter-site, il faut généralement attendre 3 à 6 mois, car cela se voit suite à l’analyse des KPI.

Le pré‑acheminement est‑il uniquement pour le groupage ou pour tous les flux ?

Non, bien que le pré-acheminement soit une pratique fréquente dans le cas du groupage, il concerne tous les flux amont, tels que les ramassages multi-fournisseurs, les palettes isolées, les lots partiels (LTL), les flux en transport combiné, la collecte dédiée pour un gros chargeur, etc.

Quels sont les coûts cachés du pré‑acheminement ?

Lors du calcul du coût du premier kilomètre, de nombreux postes de dépense peuvent être oubliés ou sous-estimés :

 

  • les trajets à vide (perte de temps et manque à gagner) ;
  • l’attente aux quais ;
  • la surcharge des hubs ;
  • les retards en chaîne ;
  • les multiples échanges par mail ou par téléphone entre transporteurs, entrepôt et fournisseurs ;
  • les changements de dernière minute qui dégradent la qualité de service.
Peut‑on externaliser totalement le pré‑acheminement ou faut‑il le piloter en interne  ?

Ce choix dépend de l’activité, mais beaucoup d’entreprises optent pour un modèle hybride : une exécution externalisée, mais un pilotage interne via un TMS amont. Cela leur permet de garder la main sur les données et la prise de décision (choix des transporteurs, consolidation des volumes, définition des créneaux, priorisation des produits sensibles, etc.), tout en minimisant les coûts.

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