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Optimisation de stock : stop au surstock, place à la performance

Published on 30 September, 2025
Last Updated 30 September, 2025
7 min
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Maîtriser ses stocks, ce n’est pas juste éviter la rupture ou limiter l’espace occupé : c’est la clé pour une supply chain réactive et performante. En misant sur la prévision, la rotation, la mutualisation, la digitalisation et en fiabilisant vos réceptions avec Shiptidock, vos équipes travaillent plus sereinement, gagnent en efficacité et vos clients sont mieux servis. On vous explique tout ! 

  1. Optimisation stock : un levier stratégique pour votre Supply Chain
  2. Quels sont les différents types de stock à prendre en compte ?
  3. 7 leviers pour réussir son optimisation stock
  4. Optimisation stock : bonnes pratiques et actions concrètes
  5. Conclusion

Optimisation stock : un levier stratégique pour votre Supply Chain

Pourquoi l’optimisation stock devient une priorité ?

Inflation, ruptures d’approvisionnement, demande imprévisible : la gestion des stocks ne peut plus se permettre l’approximation.  Trop de stock, et les coûts explosent pour l'entreprise. Trop peu, et le taux de service chute. Résultat ? Les responsables logistiques doivent trouver le bon équilibre, en temps réel, entre disponibilité, rentabilité et agilité.

Optimiser ses stocks, c’est bien plus que stocker moins. Il s’agit d’identifier précisément quoi stocker, où et à quel moment, en lien direct avec les réalités du marché et du terrain. Selon McKinsey, une optimisation bien menée peut réduire les stocks de près de 50 % d'une entreprise, tout en maintenant un excellent service client.

Gestion des stocks vs optimisation : deux piliers complémentaires

La gestion des stocks, c’est l’opérationnel : suivi des entrées/sorties, fiabilité des données, réalisation des inventaires. L’optimisation, c’est la stratégie : définition des bons seuils, choix des bons leviers pour réduire les coûts sans risque de rupture.

Ces deux facettes sont indissociables pour une entreprise afin de passer d’un stock subi à une gestion réellement pilotée et créatrice de valeur.

Quels sont les différents types de stock à prendre en compte ?

Stock de sécurité, stock d’anticipation, stock dormant…

Tous les stocks n’ont pas le même rôle. Pour optimiser, il est essentiel d’identifier :

  • Stock de sécurité : votre garantie contre les imprévus (retards fournisseurs, pics inattendus).
  • Stock d’anticipation : pour préparer une saisonnalité ou une montée en charge.
  • Stock dormant : articles qui ne tournent plus, immobilisent de la place et du capital.

Mal dimensionnés, ces stocks peuvent vite devenir un frein et coûter cher. Par exemple, trop de sécurité, c'est le surstock inutile. Trop de dormant, c'est un espace gaspillé. Déjà, bien classer ses stocks permet de mieux piloter !

Optimisation stock multi-niveaux : quels bénéfices ?

L’optimisation multi-niveaux intègre l’ensemble de vos points de stockage : entrepôts centraux, plateformes, magasins, etc. 

Les avantages :

  • Vue globale sur toute la chaîne logistique de l'entreprise,
  • Moins de ruptures grâce à la coordination des niveaux,
  • Répartition intelligente pour limiter les doublons.

En optimisant les stocks à plusieurs niveaux, vous gagnez en fluidité et en performance, même pour les organisations les plus complexes.

 

7 leviers pour réussir son optimisation stock

1. Anticiper les besoins grâce à des prévisions fiables

Pas de stock optimal sans prévisions fiables. Appuyez-vous sur vos historiques, la saisonnalité, et, si possible, outillez-vous d’IA ou de solutions prédictives pour affiner vos analyses. Selon Gartner, cette méthode peut déjà réduire le stock d'une entreprise de 15 % en moyenne.

2. Débarrassez-vous des stocks dormants

Repérez les produits qui ne bougent plus, classez-les (produits invendables, à liquider, à revaloriser) et passez à l’action (liquidation, don, destruction). Résultat : un stock plus sain, de l’espace libéré, du liquide récupéré.

3. Suivez les bons indicateurs

Gardez un œil sur :

  • Le DSI (nombre de jours pour écouler le stock),
  • Le taux de rotation (nombre de renouvellements sur une période)

Sachez qu'un Un DSI long, induit du surstock, et qu'un turnover bas, implique une mauvaise rentabilité.

4. Réduisez les délais d’approvisionnement

Des délais plus courts, c’est moins de besoin en stock de sécurité. Évaluez régulièrement vos partenaires, anticipez vos commandes et privilégiez une chaîne logistique réactive.

💡 Un délai fournisseur réduit de 20 % peut permettre d’économiser jusqu’à 10 % de stock.

5. Adoptez un réapprovisionnement agile

Fini le réassort figé, testez plutôt :

  • Le reorder point (point de commande déclencheur),
  • Le Kanban logistique,
  • L’automatisation des seuils de réassort

Le but : commander uniquement ce qu’il faut, quand il le faut.

6. Centralisez ou mutualisez vos stocks

Centraliser ses stocks d'entreprise, c'est moins de doublons et de vraies économies d’échelle. Pensez aussi à mutualiser, entre les sites et filiales, afin d'avoir une meilleure flexibilité sur les pics de demande et une bonne réduction des stocks de précaution.

7. Soyez souple pour les faibles rotations

Pour les références critiques mais peu sollicitées, acceptez un stock stratégique minimum et gérez-les différemment (méthode ABC/XYZ). L’objectif : ne pas optimiser à l’extrême pour ne pas pénaliser votre taux de service.

Quels KPIs suivre pour mesurer l’impact de votre optimisation stock ?

Optimiser ses stocks, c’est bien, mais encore faut-il pouvoir mesurer vos progrès ! Voici les KPIs à garder toujours à l’œil pour piloter efficacement votre logistique :

  • DSI (Days Sales of Inventory) : il s'agit du nombre de jours nécessaires pour écouler votre stock. Plus il est bas, mieux le stock tourne.
  • Taux de rotation des stocks : il mesure combien de fois le stock est renouvelé sur une période donnée. Plus c’est élevé, plus votre stock est “vivant”. Pour le calculer 👉 Chiffre d’affaires / Stock moyen
  • Taux de disponibilité produit : pourcentage de commandes satisfaites immédiatement. Objectif : viser 95 à 98 % sur les produits critiques.
  • Taux de rupture : à quel point vous ratez des ventes faute de stock. S’il grimpe, vos prévisions ou réassorts doivent être ajustés.
  • Taux d’obsolescence : pourcentage du stock devenu invendable ou hors date. Un indicateur clé pour la qualité de vos prévisions et la gestion produit.

Un suivi régulier de ces KPIs, notamment grâce à des outils dédiés, transforme vos optimisations en vrais gains mesurables, et ancre une vraie culture d’amélioration continue dans vos équipes.

 

Optimisation stock : bonnes pratiques et actions concrètes

Mettre en place un inventaire tournant

L’inventaire annuel ? Ce n’est plus d’actualité : il bloque l’activité et n’est plus en phase avec la réalité du terrain. L’inventaire tournant est la nouvelle référence : il s’agit de contrôler régulièrement une partie du stock, sans mobiliser tout l’entrepôt.

Les avantages :

  • Des données plus fiables,
  • Peu/pas d’interruption,
  • Une détection rapide des écarts.

Adoptez la méthode ABC pour cibler en priorité les articles stratégiques ou à forte rotation.

Optimiser les zones de stockage et les emplacements

Optimisez aussi l’organisation physique de vos stocks :

  • Classez vos produits selon leur rotation,
  • Placez les plus demandés à proximité,
  • Réduisez les allers-retours pour un picking plus fluide.

Des emplacements organisés font gagner du temps, réduisent les erreurs et simplifient la gestion.

Impliquer les équipes terrain dans la stratégie stock

Enfin, impliquez vos équipes terrain dans la réflexion stock : leur retour est précis et précieux pour repérer les blocages ou les invendus. Sensibilisez-les à l’optimisation et encouragez leur implication : ce sont vos meilleurs alliés pour progresser chaque jour !

Shiptidock : fiabiliser les stocks dès la réception en entrepôt

L’optimisation des stocks débute dès la réception des marchandises. C’est là que Shiptidock, notre outil de prise de rendez-vous en entrepôt, apporte une vraie valeur ajoutée.

Concrètement, Shiptidock vous permet de :

  • Fluidifier les arrivées : les créneaux de livraison sont planifiés pour éviter les pics, les bouchons et les retards de mise en stock.
  • Réduire l’attente transporteurs : chauffeurs attendent moins, les quais sont prêts, vos équipes savent quoi traiter.
  • Améliorer la fiabilité des stocks : moins de précipitation à la réception, c’est moins d’erreurs et moins d’écarts stock.
  • Optimiser l’utilisation des quais et des ressources : vous anticipez les volumes, adaptez les plannings, et sécurisez vos flux.

En structurant vos réceptions en amont, vous mettez toutes les chances de votre côté pour disposer de stocks fiables, d’un flux régulier et d’une gestion quotidienne nettement plus sereine.


Conclusion

Gérer efficacement ses stocks, ce n’est pas seulement éviter la rupture ou réduire les volumes : c’est un atout stratégique pour toute supply chain qui veut garder une longueur d’avance.

En combinant prévision, rotation, mutualisation, digitalisation et en fiabilisant la réception avec Shiptidock, vos équipes gagnent en sérénité, en efficacité et en satisfaction client.

Chez Shiptify, nous croyons que l’optimisation des stocks n’est pas un acte isolé : c’est une dynamique collaborative et continue, construite jour après jour à vos côtés, pour rendre la gestion plus agile et tournée vers la performance durable.

 

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FAQ Les questions fréquentes
quelle est la différence entre gestion de stock et optimisation stock ?

la gestion de stock suit les flux et assure la fiabilité des données. l’optimisation, elle, cherche à réduire les niveaux de stock sans nuire à la disponibilité produit. l’une est opérationnelle, l’autre stratégique.

quels sont les principaux types de stock à surveiller ?

stock de sécurité, d’anticipation, dormant, en transit… chacun a un rôle spécifique et doit être dimensionné en fonction de votre activité et de vos contraintes.

comment réduire les stocks dormants ?

en les identifiant régulièrement via des rapports de rotation, en mettant en place un plan de déstockage, ou en ajustant les réassorts pour éviter leur retour.

quel outil choisir pour mieux gérer ses stocks ?

un wms pour le pilotage entrepôt, un erp pour la vision globale, et un tms comme shiptify pour optimiser le transport et les rdv de réception, ce qui fiabilise les entrées stock.

pourquoi les rdv en entrepôt influencent-ils l’optimisation stock ?

des réceptions mal organisées = des stocks mal enregistrés. avec shiptidock, les rdv sont planifiés, les flux mieux gérés, et le stock réel est plus proche du stock théorique.

 

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